Plusieurs bloggers hongkongais ont écrit leurs pensés vivant à l'étranger, lié avec ce que je pense récemment.
Ayant occasion de vivre à l'étranger est une chance, quelque soit la durée. Mais parfois, le feeling d'un expatrié (ou immigrant) est compliqué, sentimental. En s'intégrant dans une société, nous perdons une partie de soi-même, sans se rendre compte, ou trop tard.
On est, à un moment ou un autre, fatigué d'adopter sans arrêt notre nouvel environnement. Ce n'est pas seulement une question de langage, c'est l'ensemble dans notre âme jusqu'à un poil le plus sensible. Oui, le plus grand avantage de vivre dans notre pays natal est notre pouvoir de communication fondamentale, qui vient de notre corps, culture, référence, non-verbal. Telle communication profonde, forte, subtile, est vigoureuse comme notre terre sous nos pieds. Elle n'est pas explicable. Sans posséder cette capacité non-verbale, on ne peut être qu'un outsider.
Manque d'une connaissance de culture locale, sans sujet commun, on ne sait pas rire par les blagues, et on n'arrive pas à pleurer devant une tragédie. Hongkong par exemple est une ville très vivante, énergétique. La mode change rapidement, l'argot aussi. Chaque fois qu'on y rentre, on s'y reconnais moins. Peu à peu, on perd la magie de communication avec notre ville natale, même avec nos amis du pays. Avant que notre relation magique (la capacité non-verbale) à l'étranger soit développée, nous sommes devenus des âmes flottantes, sans maison. J'ai parlé du mot chinois 「竹星」(bambou, prononce 'jooc-sing') dans un vieux billet. Ce mot péjoratif signifie les chinois nés à l'étranger qui connaissent ni l'un ni l'autre culture à cause de leur situation. Bon je ne suis pas un 'jooc-sing', mais je commence à ressentir la frustration d'être ni l'un ni l'autre. Je crois, ceci est la grand difficulté vivre dans une mélange de culture.
〔la version chinois originale était ici, le texte n'est pas traduit mot à mot〕